Publié le 25/10/2022
Découvrez les secrets de réalisation de mochi japonais au sésame noir !
La professeur vous apprendra à réaliser un des daifuku mochi au sésame noir et un Roll Cake Matcha.
Atelier de pâtisserie japonaise : Mochi au sésame noir et Roll Cake Matcha
Durant notre atelier, apprenez à confectionner des pâtisseries japonaises délicieuses. Découvrez aussi des recettes occidentales typiques revisitées à la mode japonaise !
Nous vous proposons en effet d’utiliser des ingrédients traditionnels typiques de la cuisine nippone dans des recettes classiques et très gourmandes …
Le samedi 12 novembre 2022, rendez-vous à Espace Japon (12 rue de Nancy – 75010 Paris) pour participer à notre prochain atelier de pâtisserie japonaise.
Le Japon est mondialement connu pour sa culture culinaire raffinée et ses nombreux plats salés, qui font notamment ravage en France (râmen, gyoza, yakisoba, etc.). Mais on connait moins le Japon pour ses desserts … L’idée selon laquelle les japonais ne seraient pas très doués en dessert est même largement répandue. Et pourtant ! La cuisine japonaise comprend également un monde de douceurs regorgeant de petites merveilles sucrées.
C’est pourquoi nous vous invitons à découvrir ce monde à travers nos ateliers de pâtisseries japonaises.
Pour le prochain atelier, découvrez les secrets de fabrication des pâtisseries japonaises :
Daifuku Mochi au sésame noir
et
Roll Cake Matcha
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A propos du mochi 餅
Au Japon, le riz est considéré comme un don de la nature. Il accompagne donc souvent les grandes occasions, comme l’équinoxe du printemps par exemple … les Japonais utilisent notamment le riz comme une offrande aux dieux et aux ancêtres. Cet aliment occupe donc une place de choix dans les sanctuaires. C’est pourquoi on le retrouve au cœur des autels familiaux. On le présente alors de diverses manières : en grains dans un bol, sous forme de saké (alcool de riz fermenté) mais aussi de mochi (pâte de riz gluant).
Lorsque fabriquée dans les règles de l’art, la réalisation de cette pâte demande de suivre une opération bien précise.
Après cuisson du mochigome (une variété de riz gluant) dans le seiro (un panier vapeur en bambou), on passe la préparation au pilon. Cette étape nécessite l’intervention de trois personnes ! Les deux premières jouent du maillet en rythme et en chantant. Tandis que la troisième s’intercale pour mouiller la mixture d’eau froide.
Vous l’aurez compris, ce rituel demande beaucoup d’endurance afin d’accélérer la cadence et d’atteindre un rythme de travail du riz permettant d’obtenir qu’il s’amalgame pour former une pâte douce et élastique.
Traditionnellement, le mochi vient accompagner la cérémonie du thé. En effet, il n’est pas utilisé au Japon réellement comme un dessert, tout simplement parce qu’au Japon, la culture du dessert n’existe pas à proprement parlé, et surtout il est sacrilège de servir un gâteau traditionnel comme dessert …
Mais chez nous en Occident, on cherche pourtant bien à clôre nos repas par un dessert. Ainsi, pour nos repas japonais, c’est la variante la plus connue du Mochi que l’on a adopté : le daifuku. Il s’agit en fait d’un gâteau moelleux composé d’une enveloppe en mochi et d’un cœur en pâte sucrée de haricots rouges ou blancs.
Le mochi à la fraise : ichigo daifuku
Le Ichigo Daifuku consiste à fourrer le mochi d’une délicieuse fraise fraîche. C’est donc une version plus fruitée du traditionnel daifuku mochi. Aussi, elle est assez récente. L’ichigo daifuku est en fait né de la passion dont s’est pris le Japon pour la fraise dans les années 1960. Sa culture à grande échelle a alors commencé avec comme épicentre la préfecture de Tochigi, au nord de Tôkyô. Puis, dans les années 1980, on a même inventé une variété japonaise spéciale : la Nyohô. Cette dernière pouvant être récoltée en décembre, cela explique notamment pourquoi le gâteau de Noël traditionnel au Japon soit un fraisier …